samedi 27 mai 2017

Rando : Mystérieuse disparition et explosion en forêt de Lay.


Bonjour,

Enfin il fait beau et chaud. Si bien que 12 vététistes se retrouvèrent sous le marronnier ce jeudi 25 mai.
Le thermomètre titillait les 18°C, un vrai bonheur pour moi qui ai toujours pieds et mains gelés dès que la température tombe au-dessous de 10°C. Youpi !


Comme toujours le président vint saluer ses copains
 en attendant que son genou se remette a fonctionner. 

Jean-Paul lui, est remis de l'intervention sur ses 2 genoux.

Alexandre ne s'est pas encore remis du fait d'être Papa dans quelques mois. Il plane, s'envole, vole.
Mais aujourd'hui on pédale tout simplement, redescend.

Sous la direction bicéphale de Jean-Paul et Jean-Luc direction la forêt d'Eulmont.

Pause en haut du plateau pour regrouper la meute. En effet Mathias, Michel V. et et moi nous nous étions égarés, pensant retrouvé le groupe à la vierge d'Eulmont et bien pas du tout. 
Quelques coups de fil à Jean-Paul, qui lui avait son téléphone sur lui et ouvert, nous permirent de retrouver dans le droit chemin et de recoller au groupe.


Regroupement de la meute.

Poursuite de la rando sous la fraîche frondaison de la forêt parée de toutes ses feuilles.

Nous sommes vraiment de petites choses sous ces arbres immenses.

Un moment de repos pour Christophe épuisé par l'effort,
bizarre, bizarre !
 La cabane de chasse. Le point de départ de la descente de Faulx.

En rouge, c'est Michel Visca. Ça sera la dernière photo sur laquelle il apparaîtra.
 Puisque nous en étions au début et en haut, les plus téméraires décidèrent de la descendre.
Pas pour moi, je désire encore savourer, complètement les plaisirs d'une retraite évidemment bien méritée.


Aucune hésitation l'on s'y jette tête baissée.

Passage technique. Difficile de le passer sur le VTT. 

Prudence, prudence !



Au secours les arbres la terre m'abandonne !
















Même à pied dirait-on.
Mais le terrain est sec, pas de boueuses glissades

.
Dans les tranchées de mai 2017 beaucoup plus calme que celles de 1917.
 Christophe en pleine réflexion.

On peut le voir sur la photo ci-dessus le chemin est recouvert de grosses pierres qui m'ont presque fait regretter de n'avoir pas pris le sentier en terre de la descente.

En bas sur le chemin garni de gros cailloux, regroupement de la meute.

C'est là que nous nous sommes aperçus que l'un de nous manquait, en l’occurrence Michel V.
Après quelques minutes d'attente toujours personne.

Les esprits se mirent en mode surchauffe, que lui était-il arrivé dans la descente ? Chute, membre cassé, gisait-il inanimé ensanglanté au fond d'un ravin ?
Malgré nos appels aucune réponse.
Impossible de le joindre par téléphone, il ne le prend jamais ...

Angoissante angoisse, mais où est donc passé Michel V. ?
 Dominique et moi décidâmes de remonter (VAE oblige) en haut, au départ, là ou nous avions vu pour la dernière fois notre déjà regretté Michel.

Rien ni personne.

Mathias accompagné d'Alexandre décidèrent de remonter enfin d'explorer les courbes abruptes de la descente avant de retourner chez eux.

La ballade se poursuivit par les sous-bois jusqu'au moment ou une énorme détonation retentit dans la forêt. Véridique !

Le dérailleur arrière de Christian venait d'exploser.

Les flèches vertes montrent la position des molettes du dérailleur.

Olivier le chef mécano en pleine action.
Olivier démonta le dérailleur, raccourcit la chaîne, remonta la roue en un temps record.

Très certainement ému, Christian remercia Jean-Paul pour cette réparation de fortune qui lui permit de rejoindre son domicile. Trop drôle !

Le dérailleur démonté. Explosé le truc.
Un bon gros morceau de bois fut sans doute à l'origine de la détonation et de ces dégâts.
Ce qui laissa bouche bée Olivier lui qui avait les mains bien grasses et toutes noires de cambouis.

Puis la meute se divisa, les uns à droite les autres à gauche, certains au centre, comme dans l'ancienne représentation archaïque de la vie politique d'avant notre nouveau et jeune président.

Sur le chemin du retour, un tronc d'arbre présentait les stigmates d'un violent choc. Des morceaux de taules et de plastique parsemaient le sol

Billard à 2 bandes, la première.

De l'autre coté du chemin gisait une voiture l'avant explosé, le pare-brise enfoncé.
Un conducteur avait sans doute pris les sentiers du Grand Couronné pour une autoroute.
Évidemment ils sont moins larges et la tenue de route n'est pas la même que sur le bitume. Boum !

Billard à 2 bandes, la seconde.
Je me suis arrêté pour examiner l'intérieur de la voiture. Heureusement elle était vide et aucune flaque de sang n'était visible. Seuls les airs-bags pendaient tristement dans l'habitacle.

Le tracé :


Le dénivelé :


Agréable sortie qui ne fut pas exempte d'émotions.

Quant à Michel V. renseignements pris, après nous avoir perdu de vue il s'en retourna, tranquille chez lui en passant par le canyon qui présente lui aussi une jolie descente certes un peu moins pentue et technique que celle de Faulx. Seul bien sûr ! Bah, ou y'a de la gêne y'a pas de plaisir.

Il serait prudent que nous possédions les numéros de téléphone de tous, que nous prenions nos téléphones et les laissions ouverts.

À la prochaine pour de nouvelles aventures.

Michel