Jeudi matin 9 h Roger, Dominique, Olivier et Michel se sont retrouvés sous le marronnier pour effectuer la reconnaissance des parcours marche qui seront proposés dimanche 12 juin aux centaines de marcheurs de Lorraine et d'ailleurs.
Conciliabule au bas de la pente à très fort dénivelé qui monte pratiquement en ligne droite jusqu'à Amance; 110 m de D+ en 940 m avec des passages à 15 % pour une pente moyenne de 11,6 %. Comme il a plu beaucoup, le chemin est détrempé, les herbes sont hautes. Doit-on passer par ici ou accéder au village en prenant la route ? Roger chef de meute ce matin, car responsable de la marche coupa court à la discussion. Ils se mirent à grimper ! 
Le chemin détrempé, le chemin boueux rendit l'ascension des plus difficile, surtout pour les non assistés électriquement.
Dur même pour les électrifiés, à voir la grimace de Dominique.
Olivier et Roger mirent pied à terre après quelques dizaines de mètres d'ascension.
Sans honte, c'est un circuit pour les marcheurs, donc ils marcheront.
L'état du sol, qu'importe à 7 €uros l'inscription, les participants en auront pour leur boue.
L'arrivée sur Amance joli petit village perché à 407 mètres d'altitude.
L'ascension n'était pas encore terminée, encore quelques pourcentages de dénivelé positif.
Fastoche et sourire aux lèvres pour Dominique.
Descente par des sentiers étroits pas encore désherbés.
À défaut d'avoir pu photographier les lièvres, le faisan et le chevreuil que Roger et Michel croisèrent en se rendant au point de rendez-vous, voici une belle petite poule blanche qui fera plaisir aux petites filles de Dominique.
Comme dans n'importe quelle situation de la vie, une fois en haut, il faut redescendre, qu'on le veuille ou non.
Pour nos 3V c'est, par un chemin longeant les 400 pieds de vigne plantés et chouchoutés par la section vigne du foyer rural du village d'Amance qu'ils rejoindront Laitre-sous-Amance.
Ce jeudi, le soleil enfin présent faisait étinceler les éclatantes teintes des fleurs sauvages bordant les chemins.
Quelle aubaine pour les marcheurs de parcourir ces sentiers où la nature généreuse leur fera don, de ses vives couleurs, de ses délicats parfums, du léger bruissement du vent dans les herbes, leur offrant par là même, simplement, l'éveil naturel de leurs sens.
Respectons la, nul musée ne saurait proposer un tel spectacle authentique.
Les circuits :
Le dénivelé :
Bon, après cette reconnaissance, il ne restera plus qu'à baliser les parcours.
De la rubalise ondoyant au vent sera nouée aux arbres, aux branches, aux touffes d'herbes indiquant par sa présence que le chemin est le bon, dessiner au sol de jolies flèches directionnelles rouges, planter quelques poteaux indicateurs dans un sol refusant de se laisser pénétrer.
Mais ceci est une autre histoire, l'aventure d'une autre journée.
A la prochaine,
Michel
Relecture et correction, Dom.
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