mardi 20 septembre 2016

Rando : La moules frites à Varangéville

Bonjour,

Quand je me suis levé dimanche matin, j'ai jeté un coup d'oeil par la fenêtre pour voir le temps qu'il faisait.
Pas de pluie, chouette la météo s'était trompée.

Mais en sortant de mon garage pour aller chercher Raoul, trombe d'eau sur la carrosserie, flaque d'eau sur la route. Un véritable déluge. J’avais encore du sable dans les yeux en regardant par ma fenêtre.

J'arrive chez Raoul, qui avait failli m'envoyer un message  pour annuler sa sortie. Réflexion faite, il voulait se changer les idées, il ne l'envoya pas.
Chargement du vélo de Raoul sous une pluie battante. Trajet jusqu'au Prieuré à Varangéville.
Arrivée au parking, il pleut toujours.

Un pittoresque garde champêtre prenant son travail très au sérieux nous plaça au centimètre près à grand renfort de coup de sifflet :

Képi sur la tête, sifflet autour du coup, canne à la main,
le vrai garde champêtre de mon enfance.






Oh rage oh désespoir, je m'aperçus que je n'avais pas pris mon kaway, déjà mon blouson était détrempé. Pas de garde de boue arrière non plus, bon sang j'ai du mal à changer de saison dans le sens après le beau temps la pluie.







Pas beaucoup de VTT, mais de nombreux marcheurs. 800 personnes d'inscrites au repas les moules frites. Je compris pourquoi le garde champêtre nous avait placés au cm² près.
Prise des inscriptions, 5 €, pour le 40 km qui s'était vu réduit à 26 km pour cause d'ouverture de la chasse.
Avec la pluie qui ne cessait de tomber, tant mieux.


Nous voilà partis en slalomant entre de grosses flaques d'eau. Quelques problèmes pour trouver le circuit, le balisage est à la limite insuffisant et les rubalises rouge et blanche sont placées après les changements de direction indiqués par des flèches au sol à peine visible.
Heureusement Raoul ayant l'année passée fait cette rando, sous le soleil, se souvenait du parcours. Cela nous évita des erreurs d'aiguillage.
Après une partie de quelques kilomètres, dans le milieu urbain, nous voilà enfin dans la nature.
Dans les prés les vaches se mettent à l'abri, la pluie tombant toujours fortement.



Je suis trempé jusqu'à l’os et l'absence de garde-boue arrière dessine une ligne de boue dans mon dos.

Après avoir grimpé par un sentier recouvert de cailloux aussi glissants qu'une plaque de verglas, m'obligeant parfois à mettre pied à terre tant mes pneus manquaient d'adhérence, nous sommes arrivés sur un sentier agréablement balisé. La première indication agréable si l'on laissait son imagination dériver; quant à la seconde immanquablement nous ramenait à l'ami Dominique absent ce jour pour cause d'ennui technique.


Ce chemin nous l'avions déjà emprunté lors de nos sorties du jeudi.

Plus loin après avoir marché et poussé le vélo sur les cailloux glissants, première rencontre de la saison avec les chasseurs, bien sympas au demeurant.


Ils nous ont bloqués près d'un quart heure pour laisser passer la ligne des rabatteurs. Gros manque de dialogue entre les organisateurs de la rando et les chasseurs.
Pendant cet arrêt forcé, deux jeunes vététistes nous ont rejoints et je pense qu'il n'y eut plus guère de vélo derrière nous. Sur les 15 km que nous avions déjà effectués, pas une trace de pneus au sol.
Raoul et moi nous étions les premiers à effectuer ce parcours.
Lorsque nous avions croisé les chasseurs, deux chiens se prirent alors d'affection pour Raoul.
L'un s’arrêta, le plus vieux, après quelques centaines de mètres tandis que le plus jeune partagea avec nous les joies des sentiers boueux et glissants.



Arrivé au premier ravitaillement où nous étions les premiers à passer sur ce circuit, j'ai demandé à l'un des bénévoles d'attacher le chien pour qu'il ne nous suive plus.
Il l'attira avec un bon morceau de lard et l'attacha à un piquet. Muni d'un collier GPS, son maitre n'aura pas de mal à le retrouver.

Suite de la rando sans chien et arrivée au second ravitaillement situé dans un hangar bien à l'abri de la pluie.

Buffet royal servi par de sympathiques pin-up. Beaucoup de monde, des marcheurs exclusivement.
Pas de VTT à part nous 2 de Laneuvelotte.
À la sortie de ce copieux ravitaillement il ne pleuvait plus du tout. Pas la moindre petite goutte, il était 10 h 30.
Là encore, le fléchage était inexistant, la mémoire de Raoul nous mit dans la bonne direction pour regagner notre point de départ par des chemins d’exploitations agricoles parsemés de grosses flaques d'eau.


Nous sommes arrivés à 10 h 50 après 26 km de randonnée, bien contents d'en avoir terminé.
Personne à la station de lavage nous avons donc pris le temps pour bien décrasser nos vélos.


J'avais froid, j'étais complètement trempé, Raoul ayant pris un vêtement de pluie et un garde de boue arrière n'eut pas ce genre de problème.
Avant de reprendre la voiture changement complet de tenue pour ne pas trop la salir. 
Je dus néanmoins passer un bon coup d'aspirateur dedans.

Le tracé de cette rando pluvieuse :


Le dénivelé avec en gras le parcours que fit avec nous le petit chien :


En conclusion, rando à oublier bien vite, les conditions météo et le balisage insuffisant la rendirent peu agréable à parcourir.
Merci au garde champêtre et au chien, teckel à poil dur, d'avoir mis un peu d'humour dans cette sortie.

À la prochaine,

Michel


1 commentaire:

  1. Hello Michel

    la rando ne s'améliore pas apparemment (avec ou sans pluie)
    en fait l'attraction de la journée c'est le repas (je connais bien, puisque j'ai passé une bonne partie de ma jeunesse à "Varan" et mes parents vont au repas quasiment chaque année)

    il y a donc toujours beaucoup de monde pour manger, un peu moins pour marcher, très peu pour rouler ...
    @ +

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